Mars 2004 : 3e étape de création du projet Hamlet-machine
Le principe de base reste le même : dans le temps de la représentation, les spectateurs peuvent écrire à l’intérieur du texte de la pièce Hamlet-machine vidéoprojeté, diffuser du son à partir d’une sélection de morceaux identifiés et utiliser une caméra. Leurs images sont vidéoprojetées. L’équipe prend en compte leurs interventions dans son jeu.
Pour cette nouvelle étape de création du projet initié en 2001, des virus informatiques produisant des perturbations signifiantes du texte vidéoprojeté ont été introduits via le logiciel Hamlet-disease : chute, effacement, grossissement, envol d’un ou de tous les mots sur l’écran. La machine/texte, avec la présence des virus, devient presque vivante. Le texte devient un partenaire de jeu à part entièree. Un informaticien et une danseuse sont présents sur scène et travaillent en direct. La matière invisible du corps collectif prend forme chaque soir différemment entre les spectateurs, l’équipe artistique et les machines. – Clyde Chabot

DISTRIBUTION

Texte Heiner Müller / Traduction Jean Jourdheuil et Heinz Schwarzinger / Mise en scène Clyde Chabot  / Assistante mise en scène Séverine Batier / Scénographie Annabel Vergne / LumièresPierre Zach / Chorégraphie:Marika Rizzi  / Maître de chant Marie-Cécile Calmelet / Jeu Yann Allegret, Anne Sophie Juvénal , Cyril Alata (Musique et son) , Eric Angels (vidéo), Mister QQ (informatique) / Création du logiciel Music2eye et La Communauté inavouable / Conception Clyde Chabot, Stéphane Maguet et Stéphane Sikora / Images vidéos Eric Angels, Sophie Laly, Muriel Habrard / Chargée de production Ségolène Dupont

COPRODUCTION

Forum du Blanc Mesnil, La Comédie de Saint Etienne – CDN, Théâtre du Colombier – Langaja Groupement de Bagnolet, Les Laboratoires d’Aubervilliers.Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la communication (DICREAM)

EXTRAITS DE PRESSE

“La pièce ne ressemble à aucune autre, non pas à cause de l’arsenal technologique qui caractérise (captation vidéo, projection du texte un peu partout, jusqu’aux rangées de fauteuils, logiciels « Hamlet-disease » qui fait s’effriter les mots…), mais plutôt grâce à l’expérience « d’être avec » extrêmement trouble, que propose Clyde Chabot.”

Annick Rivoire. Libération, 2 avril 2004 + Voir l’article